Débuté en 2006 à la galerie Les Moyens du bord sous sa forme unicellulaire (voir vidéo Main d'oeuvre), le projet s'est développé à la Galerie Artem en 2007 sous la forme d'un dyptique. Il faut imaginer Sisyphe heureux était l'opposition de deux temps/images : une image ralentie et aérienne d'un visage flottant (il s'agissait d'une course extrêmement ralentie) et juxtaposée l'image d'une main qui s'agite (en fait des gestes d'une extrême lenteur accélérés à l'image)Le texte "le mythe de Sisyphe" de Camus en était déjà le vecteur. Dans cette proposition, Sisyphe était l'esprit libre au dessus d'un corps qui s'agite.
En 2008, à partir des mêmes images j'ai réalisé une monobande "nothing is over yet" en utilisant le déplacement d'images dans l'image, permettant un split screen en mouvement. Le propos n'était plus d'opposer deux temps mais de laisser agir un continuum.
En avril 2009, j'ai présenté à Ecrans de Circonstance trois projections de cette monobande adaptée. Chaque vidéo ayant sa propre durée, la multiprojection était aléatoire. Dans cette proposition le temps déroule les images. Rien n'est encore joué prévient le titre, et pourtant tout passe, apparaît, se déplace d'un même rythme jusqu'à disparaître. Les dernières lignes du texte "Le Mythe de Sisyphe" d'Albert Camus apparaissent en sous titrage, fragmentés.
Projet exponentiel, organique, nothing is over yet est en mutation vers de nouvelles formes.
Octobre 2010 : Création de la pièce additive : Cycle.
2011: installation à la galerie POINT @ LA LIGNE, IUFM de Quimper.
installation 3 projections, Ecrans de circonstance, extrait 40 sec, 2009
monobande 'nothing is over yet', 4min 32, 2008
"la lutte elle même vers les sommets suffit à remplir un coeur d'homme. Il faut imaginer Sisyphe heureux." Albert Camus
"la lutte elle même vers les sommets suffit à remplir un coeur d'homme. Il faut imaginer Sisyphe heureux." Albert Camus
______________________________________________________
galerie Artem 2007 : "Il faut imaginer Sisyphe heureux". J'y proposais un diptyque vidéo : une tête flottante, aérienne et ralentie et une main qui agit(e), accélérée et tellurique. J'imaginais là Sisyphe heureux.
Il faut imaginer Sisyphe heureux, galerie Artem, juin 2007
vidéo : Sébastien Jantzen
textiles : Béatrice Roux